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  • : Blog de Du Puy du Roy, auteur, poète, romancier écrivain de l'épopée
  • : Bienvenue sur le blog de Du Puy du Roy : écrivain, romancier, poète, auteur de livres d'inspiration historiques et d'épopée (trilogies). France, Gaule, Allemagne, URSS (Russie).
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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 22:01

Bonjour, le fils à Jo

Je suis  allé voir le film" le fils à JO", destiné surtout pour ceux qui aiment le rugby. Pendant mon adolescence j'ai été enflammé par les commentaires de Roger Couderc et je ne manquais jamais un grand match. On se retrouvait chez l'un ou chez l'autre, et le match se suivait en équipe, les spectateurs étaient aussi soudés que les joueurs sur le terrain.

Ce n'est pas facile de faire un film sur le rugby, raconter une histoire qui tienne en haleine le spectateur tout le long  de la projection. J'ai commencé à m'intéresser vraiment quand les gamins se sont mis à jouer et ont arraché la victoire en 2ème mi-temps. C'est un film très émouvant sur les relations bourrues entre un père exigeant et un fils qui veut vivre comme ses copains, fuir le rugby, ne pas faire comme le père, faire autrement tout simplement.

  Il est vrai que dans la campagne du sud-ouest, il existe une culture du rugby, une école incontournable pour devenir des hommes virils, respectueux des valeurs indispensables pour mener sa vie quotidienne et sa vie sportive. Le rugby véhicule ces valeurs d'abnégation, de souffrance en silence, de partage, de sacrifice,  avec l'état d'esprit de tout donner pour son équipe. On peut parler de culture du rugby car ce sens de l'honneur existe partout dans le monde, dans tous les pays, et ce sens du sacrifice individuel pourrai se définir par un pour tous dans un but précis: la victoire. Le rugby est bien un jeu de voyous fait par des gentlemen. J'ai très apprécié quand les joueurs du Stade Français ont joué leur match avec un noeud papillon rose. Ils représentaient l'image que l'on se fait de ce sport, viril mais correct. Les joueurs ne sont pas des mauviettes endimanchées, gesticulant pour le moindre bobo. 220px-Edinburgh Victoria Street01

murrayfield-edinburgh-1 Il est un peu dommage que le film n'ai pas parlé de la 3ème mi-temps, certainement aussi importante que les deux autres, une mi-temps que vous devez aussi réussir pour que la fête soit complète. 220px-Edinburgh Princes Street01

La prochaine fois je vous raconterai les matchs des 5 Nations que j'ai vécu en Ecosse au stade de Murrayfield, il y a plus de 20 ans maintenant.

A bientôt. 600px-Caledonian Brewery

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:18

Bonjour,

Ce matin, par la fenêtre ouverte, j'entendais  le vent apporter le bruit des vagues s'écrasant  sur la plage, et par la grâce d'un rayon de soleil, ce son fort et continu m'invitait à la promenade. Je suis parti légèrement vêtu, oubliant  un instant que l'hiver n'avait pas encore tout à fait quitté la place.

 Aujourd'hui, le vent soufflait raisonnablement, pourtant il n'y avait personne sur la plage. Les vagues s'écrasaient gentiment en se transformant en une onde blanche véloce, à l'assaut du sable mouillé, m'obligeant à changer de direction rapidement pour m'éloigner un peu de l'écume joueuse.

 Je découvrais la plage tourmentée, elle, qui d'habitude offre un profil  cintré impeccable, digne d'une carte postale, cette fois, elle était devenue méconnaissable, investie de creux et de bosses, jonchée de goémons, de branches d'arbres isolées. Ces fantômes ajoutaient une note de tristesse à la solitude régnant provisoirement dans cet environnement au ciel nuageux.

  En regardant ces bouleversements, en tentant d'échapper à l'eau mutine, je pensais à la Tunisie, à ces évènements graves . Comme toujours ce sont  souvent les innocents  qui meurent, rarement les coupables. Les médias semblent inquiets sur l'avenir de la Tunisie. Curieusement je ne suis pas inquiet, les Tunisiens sont des gens intelligents, instruits, responsables, respectueux des valeurs laïques. Malgré les débordements inévitables, je pense qu'ils sauront garder leur victoire, la victoire des jeunes contre tous. C'est ce que je leur souhaite.

 Il n'y a pas besoin de sortir d'une grande école pour comprendre que ce mouvement populaire peut servir d'exemple et à ce point de vue, tous les protagonistes de cette aventure sont responsables devant le monde entier, devant l'Histoire, tous les regardent.

A bientôt

DSC01954

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 11:51

Bonjour,

Qu’on se le dise !

Après un dernier roulement de tambour, le garde champêtre ayant terminé ses avis à la population, criait d’une voie de stentor : Qu’on se le dise !

 Je ne suis pas garde champêtre, mais ce rôle, celui de prévenir la population n’aurait jamais dû se perdre. De ma petite voix, j’ose dire que nous sommes en décadence : qu’on se le dise !

  Je ne suis pas le premier à parler de décadence.  Je pense que le premier qui en a parlé est Juvénal, un romain du 1er et 2èmesiècle ap JC. Notre société est en décadence. La plupart des gens ne le savent pas et ne veulent  surtout pas le savoir. Pourquoi sommes-nous en décadence ? Tout simplement parce que nous sommes incapables de réformer notre société, de l’adapter à une autre réalité qui a montré ses limites délétères. Nous avions la possibilité historique de remettre un peu  d’ordre éthique, un peu d’humanité, un peu de justice sociale,  dans cette société emprisonnée par le monde financier, jusqu’à maintenant nous avons raté cette chance. Après de bonnes paroles,  d’assurances, de projets, de souhaits pieux, de contrat moral, d’engagements, où en sommes-nous ?  Je n’espère rien  de concret des réunions du G8 ou du G20. Pourquoi tous les pays sont incapables d’instituer des règles morales dans le milieu financier, quels intérêts protègent-ils ? Certainement pas ceux du plus grand nombre.

  Rien n’a changé, ce qui était évident, urgent, pour réformer notre société, la logique financière plus que spéculative, je dirais  avide, cette possibilité de transformation, de régulation après concertations,  a été oubliée, escamotée ;  ceux qui sans vergogne gagnent beaucoup d’argent vont en gagner encore plus, sans que cela leurs posent de problèmes particuliers.  Cette question est à l’ordre du jour : peut-on être milliardaire de gauche ? Quand on est milliardaire la notion de gauche ou de droite n’a plus d’importance, ce qui reste, ce qui compte, c’est d’être milliardaire.  Il est patent de dire que plus on possède de milliards moins on donne d'argent aux sociétés caritatives.

  On parle beaucoup  de la prédiction des Mayas  du 21 décembre 2012,  qui  annonce la fin du monde. J’en suis presque à la souhaiter cette fin d’un monde qui ne sait pas  où il va, qui a oublié de prendre en compte la valeur d’un être humain quel qu’il soit, la valeur de son travail,  pour le profit d’un petit nombre qui ne voit aucune raison d’arrêter leur business qui fonctionne si bien.  Pourquoi accuser l’un, plutôt qu’un autre, nous sommes dans une logique qui nous empêche de sortir de ce piège qui s’est formé depuis de nombreuses années et pour se sortir de ce piège, il faut avoir le courage de tout changer, encore une fois  donner l’importance à la valeur humaine plutôt qu’à l’argent. Il est vrai que le critère de sélection par l’argent est plus facile à reconnaître que le critère  définissant la valeur d’un homme. Même dans l' hypothèse où la reconnaissance d'un individu se fera sur sa valeur morale, sur son travail, il y aura toujours des plus malins que d’autres, il y aura toujours des beaux parleurs, de fichus menteurs, pour en profiter.

  Pourquoi je parle de décadence ? Je termine mon 2ème roman qui raconte une histoire gallo-romaine et dans cette écriture,  j’ai dû lire un certain nombre de textes sur l’époque romaine et je dois dire que j’ai été assez édifié par toutes les similitudes qui concernent nos deux époques. Nous sommes dans le même contexte économique, social, religieux même si le progrès matériel est différent.

  Plusieurs écrivains en leur temps ont prévenu leur société du déclin de leur civilisation, effectivement ces civilisations ont disparu sans jamais retrouver leur grandeur passée. Comme exemple célèbre, on peut citer Juvénal qui a écrit ses satires sur le déclin de l’empire romain entre le 1er et 2èmesiècle ap JC. Entre le moment où ces écrits sont parus et le moment de la fin de l’empire romain, il est vrai qu’il s’est passé un certain nombre d’années, mais le fait est là, il ne s’est pas trompé.

  Malheureusement, pour notre part, il n’y a aucune illusion à se faire quant à la durée de la notre, elle  aussi disparaitra un jour. Si on prend l’exemple de la fin de l’empire romain, certainement que notre civilisation  occidentale retombera dans le chaos qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps.

  Si la prédiction des Mayas est vraie, si je dois mourir dans cette fin du monde, juste avant de mourir  à moitié écrasé ou noyé, j’espère que j’aurai encore le temps de penser à ce que je viens d’écrire et que je mourrai dans un grand éclat de rire.

  Plusieurs écrivains et penseurs ont écrit un point de vue dans lequel, les sociétés disparues auraient elles-mêmes, dans une certaine mesure, participé à ce déclin, dont elles percevaient peut être les signes avant coureur sans avoir cherché à y remédier.

  Il me semble que les politiques, malgré leur bonne volonté sont laminés par des financiers sans aucune éthique qui ont perdus le sens du réel devant leurs écrans, au profit ; à leur seul  profit, promulguant des règles qui sont devenues  une nouvelle réalité.

  Il est évident que  sans la perte du sens du bien public, le sens du bien être pour chacun, la vie sur  terre pourrait  être un paradis. Tout cela a été balayé pour le plaisir immédiat de quelques uns qui veulent toujours plus que celui qui a déjà beaucoup plus que les autres.

  Aujourd’hui je peux dire que nous revivons l’époque romaine, dans une société qui fait que  de plus en plus d’hommes ne s’en sortent  plus, même avec l’appoint de l’assistanat, nous sommes en pleine crise morale dont le slogan est devenu : Du pain et des jeux !

  Je vous recommande si vous pouvez, de lire tous les écrits  se rapportant à  la décadence de Rome, mot déjà cité sous la république par Caton l’Ancien, Cicéron et sous l’empire par Juvénal. Une des causes (Il y en a de nombreuses) de la décadence de Rome est le discrédit des lois économiques, celles-ci ne visaient plus qu’à drainer le maximum de ressource vers Rome sans  la contrepartie de fournir un réel service à la population. Nous sommes en droit de nous poser la question.

A bientôt.

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 12:14

Bonjour,DSC02342

Aujourd'hui, le temps est superbe, un ciel bleu sans nuage, un soleil doux, une température de printemps, je reviens de ma promenade au bord de la mer. Je marche le long du bord de l'eau et parfois absorbé dans mes pensées, mes chaussures ont souvent été mouillées, n'ayant pas prévu assez tôt, une vague déferlante montant bien haute à l'assaut de la pente.

 Il n'y avait pas de vague mais la marée montante se faisait sentir, avançant imperceptiblement, sereinement au dessus du sable mouillé.DSC02338

  Au fur et à mesure que je marchais, une évidence dont j'avais oubliée l'existence, enflait un peu comme la mer ce matin. Il y a quelques années, la plage était jonchée de coquillages vides au point qu'ils s'écrasaient quand on marchait dessus et une ligne continue de coquilles brisées s'étendait à l'infini. Des coquilles de toutes les couleurs, toutes les formes, il n'y en a plus, disparues je ne sais où, c'est à peine si on peut en apercevoir une ou deux par-ci par-là, je réfléchissais: mais qu'est-ce que nous sommes en train de faire? On apprend que des centaines d'espèces disparaissent tous les jours, on le lit sans que cela nous fasse grand chose dans notre vie quotidienne, mais là, la réalité est devant vous, DSC02341crûment, sous le soleil. Alors que faire? Tout le monde est d'accord pour faire quelque chose pour faire évoluer notre vie, essayer de retrouver les anciennes valeurs qui donnaient un sens à notre existence, qui permettaient d'apprécier les petits bonheurs de la vie. Je m'aperçois qu'une majorité de jeunes sont blasés de tout, rien ne va assez vite, d'autres inquiets pour leur avenir , où  sont les projets constructifs pour améliorer le progrès quotidien.

Maintenant plus de coquillage sur la plage, et demain!

A bientôt

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 20:57

Bonjour,

 A lire des articles de tous les côtés, il est loisible de se rendre compte que le progrès social est en net recul, la sécurité sociale, la réforme des retraites, les impôts locaux de plus en lourds, le chômage, les délocalisations des usines. Quand il n'y aura plus d'usines en France, que vont faire les gens? Des métiers tertiaires, les aides à la personne, le tourisme, la gastronomie, les industries du luxe. Tout le reste sera parti ailleurs  sur l'autel de la rentabilité, pour le bonheur de quelques uns . Comment payerons nous les produits finis dont nous aurons besoin pour vivre correctement?

 Une solution est toute trouvée: la Chine. Nous leur avons donné nos usines, nos "savoir faire", ce à quoi  les Chinois ont gagné beaucoup d'argent dont ils ne savent plus quoi faire. Aussi pour aider l'Europe, ils rachètent les dettes des pays les plus ruinés, le port du Pirée en Grèce, les dettes de l'Espagne, peut être d'autres à venir.

 Les économistes cherchent une monnaie mondiale pour effacer cette crise boursière, bientôt le dollar ne vaudra plus rien puisque la planche à billets fonctionne à plein régime, pourquoi ne pas prendre le yuan comme monnaie, le tour complet sera fait.

A bientôt.

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 22:24

Bonjour,

 Je ne sais plus à quel moment, je lisais un article sur le tremblement de terre d'Haïti qui en début d'année 2010 avait fait tant de morts. Dans le récit de ces évènements dramatiques était émis un détail hallucinant, la possibilité de créer des tremblements de terre à volonté, apparemment par des gens incontrôlés.

Plusieurs arguments plausibles étaient présentés et c'est vrai qu'à ce moment là, je n'y ai pas attaché l'importance que cette supposition pouvait avoir dans mon esprit occupé par d'autres urgences. C'est maintenant, depuis peu, que des informations disparates peuvent s'unir pour former une interrogation, un étonnement. Il n'y a pas longtemps je lisais un entrefilet anodin écrit par un scientifique dont j'ai oublié le nom, un article aussi sur le tremblement de terre d'Haïti. Celui -ci décrivait comment les tremblements de terre sont provoqués par des failles qui au bout de plusieurs années ou siècles, subissent des tensions phénoménales et sous la pression, cassent d'un coup, engendrant des ondes sismiques, dont l'effet dévastateur est tributaire de l'emplacement de l'épicentre, sa position, sa profondeur. Toutes les failles des plaques continentales sont étudiées, scrutées en permanence par des sismographes reliés entre eux, commentées par des scientifiques, rien ne semble  laissé au hasard.

 Ce qui est incroyable, c'est que ce scientifique disait que le tremblement de terre d'Haïti avait été provoqué par une faille inconnue, pas par celle qui aurait dû normalement déclencher la catastrophe.  Alors, je me pose la question, comment une faille peut elle être inconnue, alors que le sous-sol est analysé en permanence dans le monde entier? Je sais pertinemment que l'homme n'est pas encore capable d'anticiper l'arrivée d'un séisme et son ampleur, que dire de la première information que j'ai retenue sans  y prêter l'attention qu'elle méritait? Je vous laisse le soin de réfléchir à ces données  qui semblent contradictoires, y aurait-il un début d'explication?

 Je suis en train d'écrire un roman sur l'époque gallo-romaine du III siècle après JC et je trouve tellement de similitudes entre cette époque et la notre que j'en suis étonné. Par exemple avec les médias; je suis bien assis à l'abri,  dans mon canapé à regarder toutes les catastrophes qui se sont produites sur terre cette année, de la même façon que le spectateur gallo-romain, installé sur son gradin, en sécurité, en train de regarder des gladiateurs s'égorger ou des chrétiens se faire dévorer par des bêtes fauves, ou quand ils se faisaient crucifier. 2000 ans en arrière le résultat est le même:  je suis un voyeur.

A bientôt.

 

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 21:44

Bonjour, DSC02694

Jeudi soir, L'Archipel, le centre culturel de la ville de Fouesnant offrait un spectacle original inspiré du travail, d'ailleurs le titre était: "Et le travail dans tout ça". Vaste programme, généreuse ambition, les choix étaient  innombrables et  il était difficile  de  choisir. 013

  En fait, depuis environ 2 mois, les habitants de la région étaient mis à contribution pour apporter leurs textes,  exposer leurs sentiments,  raconter leurs expériences, pour la création d'un tissu homogène favorable à la gestation d'un spectacle qui pouvait s'avérer ardu.

 Ce fut un régal, à la fois des yeux et des papilles. Chaque table conviée d'amener un plat à choisir sucré ou salé, s'était nanti de ses agapes à partager, et servies par des acteurs déguisés en cantinières. DSC02699

 A l'entrée de la DSC02689salle, le ton était par la manifestation d'ouvrières en colères contre la suppression de postes de travail, imposée par la direction d'une entreprise de conditionnement de porcs: la société Olympig, dont le PDG donnait cette fameuse soirée.

Ce fut effectivement une soirée très réussie, émaillée d'incidents liés au caractère révolutionnaire de cette grève qui venaient  perturber le bon déroulement de ce spectacle: Comme disait le PDG: "Ne vous inquiétez pas, tout est sous contrôle"

Le travail à la chaîne, les  cadences, se lever tous les matins de bonne heure, rentrer chez- soi fatigué, cela aussi fait partie de la réalité du travail, les textes dits à cette occasion en ont parlée à chaque fois, plus que la satisfaction d'un travail épuisant mais valorisant. DSC02707

 Ce fut un spectacle soutenu, actif, divertissant, avec des artistes épatants de naturel, d'invention,  d'échanges avec le public, alternés avec des musiciens talentueux.

DSC02703 Cette soirée de 4 heures passa à la vitesse de l'éclair, dans une excellente ambiance, où tous, nous étions heureux d'être là et d'avoir modestement participés à ce spectacle.

A bientôt

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 21:19

Bonjour,

 Dans cette période de fêtes parler de choses qui dérangent, cela est inconvenant, inutile, pourquoi ne pas employer le mot stupide. Je ne parle pas de la faim dans le monde, des catastrophes naturelles, du réchauffement climatique, sujets  combien incontournables mais vite oubliés.

  Dans mon centre culturel, je lisais un article sur tous les évènements bizarres qui se passent sur terre, des articles qui font réfléchir sur l'instant avant d'être repris par le tourbillon de la vie. Justement je réfléchissais à un souvenir que j'ai décrit dans un article, je pense "témoignage 93",  93 pour me rappeler de l'année.

  je vais reparler de choses qui  par beaucoup sont considérés comme des âneries pour employer un mot  plus soft. J'ai longtemps hésité avant de poursuivre cette histoire. Dans mon témoignage je n'ai pas complètement tout dit. Si je n'ai pas tout vu, d'autres ont eu la chance d'être témoins et acteurs plus longtemps que moi.

  Le lendemain  de cette fameuse nuit, je parlais de cet évènement extraordinaire à un des voisins agriculteur et témoin encore étonné de cette fameuse rencontre. Cette personne tout à fait cartésienne, les pieds bien sur terre, bien loin des caprices de l'inconnu céleste,  analysait ce qu'il venait de voir. Ce n'était pas un "farfelu", un homme qui croit tout ce que l'on  lui dit, il me parlait calmement, sereinement, pas comme d'autres  sous le coup  d'une grosse émotion. Il faisait beau et chaud et quand il me raconta son témoignage, je sentis un fisson parcourir ma nuque et hérisser les poils de mes bras. Si le fait de voir un OVNI de près, de le voir évoluer sous ses yeux, est déjà fantastique, son témoignage dépassait  ce stade, sa réflexion portée au bout de son raisonnement me renvoyait dans un conte à dormir debout ou d'un bon livre de science-fiction.

 Il était très calme dans ses explications et démonstrations. Comme je le dis dans mon témoignage, l'engin employait deux éclairages différents,  le témoin utilisant le mot laser, un mot encore peu usité à cette époque.  Avec ses mains , il mimait les déplacements de l'engin dans le vallon, m'expliquant avec forces gestes ce qu'il avait vu. Ce qui l'avait beaucoup surpris, c'était les déplacements rectilignes, dans un sens,  puis dans l'autre, comme si l'OVNI cherchait quelque chose. Il comprit très vite que cet engin mystérieux cherchait, scrutait, comme si  pendant ses manoeuvres il radiographiait le sol comme savons le faire maintenant. Sauf qu'à cet instant, il utilisait la lumière de 2 manières différentes pour ses explorations. Il me raconta une légende de la région, qui dit qu'entre les châteaux existent des souterrains les reliant les uns les autres à travers la campagne et quand il était gamin il avait pu en voir des bouts. C'est à partir de ce moment que ses réflexions commencèrent à l'emmener sur des terrains intellectuels insoupçonnés. Il était convaincu que cet engin dirigé par une intelligence, ne l'était pas par une intelligence extra-terrestre. Il ne pouvait comprendre qu'un extra-terrestre puisse s'intéresser à ce coin campagnard un peu tombé en désuétude, en revanche tout s'éclaircissait si l'engin était conduit par un terrien qui avait le moyen de voir à l'intérieur du sol,  le pouvoir de regarder dans les souterrains. Au fur et à mesure que je suivais son raisonnement, je dois dire que j'approchais du fantastique, de toutes les implications incroyables que cela pouvaient entraîner dans la réalité de tous les jours. Qui pouvait être aux commandes? Pourquoi? Comment?

 Sa femme, elle aussi témoin, n'avait jamais aussi peur de sa vie, complètement ahurie, assommée de voir une réalité différente qui se déroulait devant ses yeux incrédules.

  De même ce qui est incroyable,  c'est que malgré des milliers de témoins, il n'y eut aucun article dans le journal régional.

A bientôt

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 11:53

Bonjour,DSC01770

 Je reprends le titre d'un best seller, un petit livre qui fait un "carton" actuellement. Je n'ai pas lu son livre, mais quelques commentaires dont certains  aux idées qui ne me permettent pas d'être entièrement d'accord avec Stéphane Hessel. Je sais bien que pour émettre une opinion favorable ou non, il faut au moins avoir lu son livre. Les commentaires se rapportant à son livre ne sont pas tous élogieux, ceux-ci alimentent une polémique que je ne veux pas enchérir.

 Ce qui est certain, c'est qu'il est urgent de transformer notre société dite "occidentale" en une société plus juste, d'autres  diront plus égalitaire. Il suffit de regarder l'histoire des peuples depuis des millénaires, il n'y a jamais eu de sociétés plus justes, plus égalitaires, malgré les bonnes volontés  même prêtes  à se sacrifier personnellement.

 Tant que toutes les sociétés seront basées uniquement sur l'argent, rien de concret ne pourra se faire; énormément de gens pensent comme moi. Alors que faire! Dépasser ce constat, inventer une autre forme de société, prendre d'autres valeurs non plus matérielles mais spirituelles. Il ne suffit pas  de les prendre, encore faut-il les appliquer, peut être même les faire appliquer. Vaste problème qui ne me semble pas prêt d'être résolu, comment obtenir un accord mondial devant les intérêts contraires de bien des pays, prenons comme exemple les accords de Kyoto sur le climat, tous les accords sont faits à minima pour ménager tout le monde.

 Dans les années 90 moi aussi j'avais été indigné et j'ai écrit une protestation à l'intention des politiques, cette protestation indignée je l'avais adressée sous forme d'un sonnet au premier ministre, à cette époque Monsieur Balladur. Je me souviens d'avoir hésité sur le titre à donner à ce sonnet:  indignation ou osez. J'ai voulu dépasser le stade de l'indignation pour employer le mot osez,  oui, vous hommes politiques, osez faire quelque chose de vraiment tangible, quelque chose pour le progrès social , que chacun puisse profiter un peu  des richesses faites par le travail du plus grand nombre.

 Je n'ai jamais eu de réponse, même  savoir si Monsieur Balladur avait reçu mon courrier, il avait certainement d'autres préoccupations plus urgentes que de s'occuper d'un inconnu indigné. Je précise toutefois que Monsieur balladur dans ses visites pré- électorales est venu plusieurs fois me serrer la main.

 Je vous invite à lire dans mon blog mon écrit: Osez! vous comprendrez. Depuis ce temps, non seulement  rien n'a changé, je dirai que la situation a empiré;DSC01743 où est le progrès social, où sont les emplois? Maintenant la Chine est capable de prêter des euros à l'Europe. Vive l'intelligence de la Chine!

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 21:35

Bonjour,

  Ces derniers jours, je regardais le talus, celui au fond du jardin, sur lequel poussent depuis longtemps  toute une rangée d'arbres de chênes et de frênes mêlés. Les feuilles tombaient lentement en tourbillonnant et roulaient sur le sol, emportées par un vent un peu fou, comme le gamin qui lâche sa toupie et que celle-ci tourne dans tous les sens avant de trouver une position stable. Je regardais l'esprit ailleurs,  ce ballet virevoltant, imprévisible, semant ses feuilles dans tous les coins. C'est alors que le vent s'est levé, et j'aurais pu croire qu'il pleuvait des feuilles. Soudainement des centaines de feuilles dans un ensemble saisissant, tombèrent des arbres agités dans tous les sens, à un rythme infernal, cette impression de voir les feuilles roussies tomber drues comme des gouttes d'eau était d'une nouveauté inconnue et étonnante. Je regardais ce spectacle magique, comme on regarde le magicien qui sort une quantité de papiers découpés ou de foulards, de ses mains de manière infinie et dont on se demande comment il peut faire.

Rapidement le fond du jardin fut recouvert d'un immense tapis de feuilles, le reflet des arbres semblait inversé, tout ce qui était  auparavant dans les branches était maintenant au sol, laissant de nombreuses ramures noires, solitaires.

 Cette vue sans que le veuille me ramena des dizaines d'années en arrière, alors que j'habitais en banlieue. Un jour je me promenais avec mes parents dans le bois et les allées coupaient des fossés rectilignes, pleins d'eau, les berges jonchées de  monceaux de feuilles tombées à l'automne et c'est là où le souvenir revint, celui de deux adolescents marchant en équilibre sur le bord de l'eau, près à tomber à la moindre erreur et je les regardais avec une espèce d'admiration mêlée d'une sourde angoisse, celle qu'ils tombent à l'eau, dans cette eau noire, elle même recouverte  par endroit de feuilles colorées.

 Mon père certainement préoccupé par cette provocation gratuite, demanda aux intrépides s'ils n'avaient pas peur de tomber dans l'eau, que ce n'était pas prudent  ce qu'ils étaient en train de faire. Ceux-ci dans un grand sourire lui répondirent qu'ils avaient l'habitude tout en  continuant à donner l'impression de marcher sur un fil.

  Nous nous étions croisés et je me retournais pour continuer voir leur marche funambule insolente. Je n'étais pas certain de faire comme eux, la perception du danger devenait plus grande que mon envie de les imiter, et je serrai fort la main  rassurante des mes parents.

 

A bientôt.

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