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  • : Blog de Du Puy du Roy, auteur, poète, romancier écrivain de l'épopée
  • : Bienvenue sur le blog de Du Puy du Roy : écrivain, romancier, poète, auteur de livres d'inspiration historiques et d'épopée (trilogies). France, Gaule, Allemagne, URSS (Russie).
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 17:38

Bonjour,DSC01958

   J'entends la mer gronder au fond du jardin, le temps s'est amélioré, juste une petite pluie cet après-midi et le soleil est revenu. Moi qui annonçait la tempête, me serai-je trompé? C'est possible; hier, il semblait que le temps se dirigeait sans faiblir vers le coup de vent et la tempête, aujourd'hui tout semble oublié, la température est remontée significativement et au vol joueur des mésanges, le printemps est là, enfin , plus très loin.
   Hier, je vous ai parlé de mon poème Osez! que j'avais retrouvé un peu par hasard.
   En fait j'ai voulu faire un "coup de gueule" comme on le dit vulgairement. je l'ai écrit dans un moment de rage à l'intention des hommes politiques pour leur dire: Attention! Faites quelque chose, vous voyez ce qui se passe!
   J'ai écrit ces lignes dans les années 89/90, au siècle dernier, et maintenant que se passe-t-il?  Il me semble que la situation est pire qu'à cette époque, qu'au lieu de résoudre les problèmes, les politiques n'ont fait que les accentuer. Bien sûr, il n'y avait pas la mondialisation, mais tout de même, encore une fois, si les politiques ne font rien de concret pour enrayer cette crise, un jour, il n'y aura plus de travail en France,  les Français n'auront plus les moyens d'importer les produits qu'eux mêmes fabriquaient. Je n'ose  pas penser à ce qui risque d'arriver, comment feront nous pour manger?
   Espérons que je me suis trompé, que les nuages, les coups de vents prévus soient pour un autre jour plus lointain, que le beau temps revient sûrement et promet des jours plus sereins.
   Hier, j'ai regardé "complément d'enquète" sur la fin du monde en 2012. Pas de quoi paniquer, j'ai connu maintes fin du monde annoncées  et repoussées à la prochaine. Bien malin qui saura la prévenir. Nous somme tous un jour ou l'autre tributaires des colères de la Terre, de la nature, nous le savons tous, pourtant nous sommes condamnés à vivre, à prospérer sous la menace.
  S'il devait y avoir une catastrophe mondiale, il me semble impossible que peu de gens soient touchés et puissent s'échapper. En supposant que des dirigeants soient avertis suffisamment tôt pour prévenir la population, serait-il judicieux de  le faire, pour aller où?  Les survivants sauront qu'ils font parti du vaisseau Terre et que leur intérêt est de le sauvegarder à tout prix pour les générations suivantes.

A bientôtDSC01749

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:03

DSC01800DSC01801  Les coups de vents apportent le bruit de la mer  toute proche à vol d'oiseau, on entend distinctement les rouleaux agressifs s'écraser sur la plage dans un coup de boutoir continu. Ce matin, je suis allé voir la mer, elle est verte, ourlée de groses vagues à la crête blanche d'écume, la tempête arrive.
   J'avais promis de donner quelques explications sur le poème Osez!
   Effectivement, j'aurai pu employer des mots à l'interprétation plus conséquente, donnant des images plus fortes. J'ai volontairement employé des mots banals, des mots de tous les jours, pour montrer que la violence existe aussi à travers les mots courants. A la place du mot manteau j'aurai pu écrire le mot cache-misère, houppelande, paletot, pèlerine, redingote, ou pelure, pour le mot bébé, j'aurai pu mettre, nourrisson,, petit, poupon, bambin, à la place de vingt ans, une autre expression plus poétique, jouvencelle, nymphe, gamine, mignonne, môme, tendron. Je ne suis pas certain qu'une expression plus sophistiquée eut  un effet plus percutant.
   Une frêle jeune fille au milieu du couloir d'accès au métro, balottée, bousculée, paumée au milieu des énervés, des fatigués; une toute jeune fille portant sur sa poitrine un tout petit bébé  de quelques jours, mais c'était horrible! Un minuscule écueil  surmergé de tant d'indifférence.
   Je me suis arrêté.
  A bientôtDSC01798

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 11:55
DSC01782

   Hier, j'avais presque terminé mon article, je le relisais avant de le publier. Etait-il trop long? A la fin j'avais des difficultés à mettre les mots à leur place, toujours est-il que tout mon texte à disparu sans être sauvegardé. J'étais si dépité que je me suis couché. Peut être ai-je été trop ambitieux?
   Il y a quelques temps, je cherchais un papier dont j'avais absolument besoin, enfin, c'est ce que je pensais, quand en fouillant dans mon meuble où je range mes dossiers je suis tombé en arrêt sur un classeur  anonyme où j'avais rangé mon recueil de poèmes  écrit bien longtemps auparavant.
   Au lieu de continuer à chercher mon papier si important je me suis mis à relire ce que j'avais écrit,  oubliant un instant des préoccupations bassement matérielles pour me lancer à la poursuite de souvenirs qui doucement reprenaient vie en tournant les pages.
   Un des poèmes retint plus particulièrement mon attention, un des derniers.
   Dans mon article avorté, j'avais tenté de vous expliquer l'histoire, les sentiments  de cette époque et aujourd'hui dans un premier temps je vais juste vous le présenter et attendre peut être vos commentaires.

                            Osez!

Elle n'avait pas vingt ans, dans son vieux manteau noir,
Son beau visage d'enfant, dévoré par la faim,
Dans le ventre du métro n'osait tendre la main,
A cet âge insolent où l'on piétine l'espoir.

Elle était là, debout, au milieu  du couloir,
Un bébé endormi suspendu sur son sein
Murmurant juste pitié, à défaut de parrain,
Ecueil tendre et menu, dans les vagues du soir.

Ce mot si bas gémi, hurla à mes oreilles.
Quelle folie nous gagne à broyer nos merveilles!
Devra-t-on à Saint Jean, donner enfin raison?

Sous nos yeux accablés, notre terre se fissure;
Cessons de la soutenir avec un bâillon;
Osez! Osez! Déjà s'élève un autre mur. 

  A bientôt   

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 19:22

  
    Aujourd'hui, j'ai passé pratiquement tout mon temps à faire des courses, et, le tout, à la fin de la journée, sous une pluie glacée. 

   Je disais que le printemps n'est pas loin, certainement, mais il se fait tout de même attendre, malgré les camélias en fleurs. Il y a eu avant le mimosa fleuri au mois de janvier, quelques fois sous la neige ou sous le gel, et les fleurs sont là, et leur parfum inimitable aussi.

   Je m'aperçois que des photos ont disparu de mes articles, je ne sais pas encore par quel mystère mais je vais arranger cela rapidement et essayer de tout remettre en ordre.

   Est-ce quelques uns d'entre vous ont visité les sites sur les faux de Versy? Ce sont plusieurs sites intéressants à découvrir, où les photos que vous pourrez y faire seront magnifiques car les arbres interpellent l'esprit et l'oeil, pourquoi cette souffrance dans leur expression, pourquoi celui là et pas l'autre à côté? Tant de mystères à résoudre et de la poésie de feuilles en feuilles, écrite par le temps.

   Il y a, pas très loin de chez moi, un arbre que je trouve aussi extraordinaire. Il y en a d'autres pas loin non plus, mais celui-là se rapproche des livres de contes illustrés de notre enfance. En fait ils étaient deux, à l'origine, un de chaque côté du portail et l'un d'eux a été abattu par la fameuse tempête de Noël.  

L'aspect de cet arbre est tel la main de l'homme. Sur un tronc conique et énorme, des branches horizontales, symétriques, équidistantes, le ceinturent, pour donner une apparence d'un arbre des fées ou des sorciers comme dans les forêts profondes des contes enfantins. Quand je passe en voiture, je ralentis pour le regarder quelques secondes et à chaque fois, c'est le même étonnement, je me dis que la prochaine fois je m'arrêterai et à chaque fois ce n'est possible, la route est étroite et fréquentée, il faudrait que je vienne spécialement et à pied pour prendre des photos. C'est toujours mon intention.

  A bientôt 


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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 12:21

  Pendant ma dédicace samedi dernier, j'ai été amené à parler d'arbres et j'ai lancé la conversation sur des arbres extraordinaires que j'ai pu voir et c'est là que j'ai parlé des Faux de Versy, je vous conseille d'aller visiter le site, toutes les photos sont extraordinaires, ressembles souvent à des peintures contemporaines ou des aquarelles romantiques.
  Les arbres sont extraordinaires d'inventions, de contestations, ils s'expriment en toute liberté, une liberté torturée il n'y a pas de doute. Les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi à cet endroit précis, dans ce bois, les arbres se présentent comme des victimes torturées dans les circonvolutions, les convulsions des branches délirantes s'exposant à votre vue  dont l'esprit cartésien ne comprend pas cet aspect.
  Promenez-vous dans le bois, regardez, essayez de comprendre, là où en fait, rien n'est à comprendre, plutôt se laisser guider par ses sentiments, ses souvenirs, son éducation, appréciez les fantaisies de la nature, la beauté sauvage des formes indomptées, cette calligraphie débridée dans l'espace, qui vous invite à prendre sans comprendre le pourquoi.
  Cet endroit, se trouve sur la Montagne de Reims sur une petite route dans la forêt, les Faux vallent bien un petit détour dans une découverte pédestre.
  A bientôt

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 12:07

DSC01794   Merci à tous ceux qui ont visité mon blog,  j'espère que ces personnes ont été intéressées par mes souvenirs et mon environnement. J'avoue qu'il est gratifiant d'être visité, peut être  pas d'être compris sur tout, mais de  savoir que j'ai pu être en accord même fugacement avec  mon lecteur.
   Hier, j'ai assuré ma dédicace à Concarneau toute la journée de samedi. J'ai vendu 3 livres, enfin des personnes intéressées par mon ouvrage se sont décidées à l'acheter. Le responsable des rayons m'a dit que c'était très bien, je suppose qu'il  me compare aux autres auteurs qui ont fait des dédicaces comme moi.
   Je ne suis peut être pas encore au point, il me manque des marques pages pour attirer le futur lecteur et engager une conversation. Les plus téméraires étaient les enfants qui n'hésitaient  pas à venir me voir et me parler de leurs lectures qu'ils avaient faites et qu'ils avaient l'intention de faire. Les enfants sont formidables, d'une fraicheur d'esprit, sans aucun a priori.
  Ce fut une bonne expérience pour la prochaine qui j'espère sera meilleure. En y réfléchissant, je pense que mon livre s'adresse plus aux grands adolescents, un peu pour leur faire découvrir une période de l'histoire qu'il ne connaisse pas ou  à peine.
  J'ai passé une partie de la matinée à ratisser la pelouse pour enlever toutes les feuilles mortes qui jonchaient l'herbe fatiguée et jaunie. C'est une opération physiquement simple mais qui me permet de penser, d'extrapoler, d'envisager, qui me permet de réfléchir. De plus c'est une bonne fatigue qui m'autorise à me sentir bien et à profiter  de la nature autour de moi.
   Bientôt les jonquilles vont s'épanouir, je les ai vues sortir de terre, les tiges et les feuilles sont déjà bien formées. Quand je disais que le printemps n'est pas loin!
  Quant aux taupes, j'ai laissé les monticules en place, se sera la mort dans l'âme que je serai obligé de les égaliser pour rendre le terrain acceptable.
A bientôt

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 20:59

 Vous allez dire que je suis d'un naturel optimiste, la France est plongée dans la neige depuis longtemps pour certaines régions et pourtant le printemps n'est pas loin, pourquoi?
   Depuis plus d'un mois, malgré les périodes de gel, une tribu de taupes a élu domicile sur le terrain et est en train de me dessiner le parc des volcans d'Auvergne, aux deux extrémités, il y a des cônes de terre, des taupinières pour ceux qui sont réalistes, des arcs de cercles, des zigzags insensés.   Je me demande, si par hasard, il n'y aurait pas de concurrence entre les deux côtés, celui qui ferait le plus de volcans, le plus vite possible. D'heure en heure, je vois l'élévation des monticules et j'essaie de deviner vers où, elles vont se diriger.
  Pour l'heure, je n'ai pas le coeur d'intervenir, il fait trop froid dehors, malgré un soleil encourageant. La bise quelques fois se met à souffler et m'oblige à me réfugier dans la chaleur de la maison.
  Je vais attendre des journées plus tempérées pour commencer à ratisser, égaliser mes petits volcans pour que le gazon repousse. Je sais que les taupes sont utiles pour manger les larves et autres insectes nuisibles, malheureusement je serai obligé de les repousser vers le talus en espérant qu'elles voudront bien y aller.
  Actuellement, il n'y a rien de gênant, le jardin est en friche, l'herbe rase et en hibernation, mais  dès que la végétation va repartir sérieusement, ce sera les grandes manoeuvres. J'ai tout essayé, même d'être poli avec elles en leur demandant de quitter les lieux le plus tôt possible. Je n'ai peut être pas parlé assez fort, elles sont toujours là.
  A bientôt

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 18:51

DSC01788  Avant de partir quelques jours en voyage, j'ai laissé les haies d'ajonc aux fleurs jaunes frémissantes. On pouvait déceler la pointe ocrée prête à s'ouvrir sous les rayons du soleil luttant contre les derniers assauts de l'hiver.
   Aujourd'hui, il fait encore froid et humide, malgré tout quelques buissons aux aiguilles acérées se parent des  prémices de la future couleur jaune ocré qui deviendra flamboyante sous les rayons de plus en plus chauds du soleil du matin. Encore quelques jours à patienter pour voir d'un coup toutes les têtes jaunes faire une file ininterrompue le long des chemins en suivant la plage.
   Je suis parti de Paris sous la neige, la pollution, les fumées, le froid sale, tout l'environnement fait sale, malsain, gris, terne, malade.
   Ici, le froid ne donne pas cette impression de pauvreté, de tristesse subie, la paysage  garde   cette espèce de sévérité dans l'espérance d'une journée meilleure et cette espérance transparait à chaque arbre dénudé, aux champs prêts à germer, aux haies habitées, aux traces de boues laissées par les pneus laborieux sur la macadam des routes. La belle saison arrive, les oiseaux le savent et chantent déjà, se poursuivant comme des fous pour épater leur promise.
   La mer immuable bat régulièrement la frontière entre le mouillé et le sec,  apparemment hésitante sur le sens de sa progression, est-elle en train de descendre où de remonter? Les gravenots en n'ont cure, courant d'une vaguelette à l'autre, picorant ensemble d'invisibles nourritures.
   Samedi 13 février, ne sera pas un jour comme les autres, je vais faire une dédicace de mon livre au centre culturel de Leclerc à Concarneau, je dirais la première, un jour qui compte pour un auteur.
  A bientôtDSC01789DSC01791

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 18:30

DSC01784  Parfois, il arrive qu'il gèle au bord de la mer, une journée ou deux rarement plus. La température descend tout au plus à -6, -8 , la nuit et le début de la matinée. L'année dernière le mimosa n'avait pas résisté, je pense qu'il avait le pied dans la glace. Il s'est retrouvé dans une cuvette inondée par les dernières pluies et l'eau était restée avant de geler.
   Depuis que je suis dans la maison, nous avons pris l'habitude de secouer la nappe dehors après le repas de midi et toutes les miettes de pain se retrouvent sur la terrasse, à la disposition des nombreux oiseaux qui occupent le jardin.
   Au début nous avions la visite du rouge-gorge impérial et familier, cabotin et sans gène, venant à chaque fois surveiller mes travaux de jardinage, supputant leur exécution, venant fouiller la terre sous mon nez, critiquant peut-être ce que je venais de terminer avec difficultés.
   Une nuée de merles maintenant envahissent le terrain attendant comme moi que les cerises murissent. Ils avaient oublié comme moi d'autres redoutables prédateurs en la présence de 4 pies effrontées, venant se mirer à l'occasion dans la vitre de la porte-fenêtre et ne laissant aucune chance à mes cerises jaunes.
   la première fois en voyant la fleuraison prometteuse de l'arbre je pensais faire une bonne cueillette, regardant d'un oeil attendrit la chute des pétales et la présence des petites cerises par grappes.
   Je ne devais pas être le seul à surveiller la future récolte. Je voyais mon arbre recouvert  de poignées de fruits prêts à grossir et un matin, je me rendis compte qu'il n'y en avait pas tant que cela. Celles qui restaient ne demandaient qu'à grossir et mûrir.
   En fait je n'ai jamais vu une cerise mure sur l'arbre, je n'en ai jamais mangé une. Ce sont les pies dès le lever du jour qui venaient cueillir les fruits sans en faire tomber une à terre et qui les mangeaient sans attendre qu'elles soient mures. Cette année j'ai l'intention de mettre des filets autour de l'arbre. il faudrait que j'en mette aussi sur les pommiers, le poirier et le prunier, je n'ai pas encore réussi à manger un fruit de mon petit verger. je pense que les arbres sont encore trop jeunes et n'ont pas assez de fruits.
   Cette année sera différente, ma fille a emmené son chat et je suis sûr qu'il va faire la loi dans les arbres, empêchant provisoirement l'attaque des maraudeurs. Il faut dire aussi que les geais veulent leur part et s'arrangent pour être seuls dans le jardin, ne supportant d'autres présences.
   Alors quand il a gelé, j'avais accroché dans les arbres et les arbustes des boules de graisse dans leur filet et j'observais le ballet des oiseaux attirés par la nourriture. C'est à ce moment que j'ai fait connaissance d'oiseaux extraordinaires, comprendre leurs façons de se comporter entre différentes espèces et faire des comparaisons avec notre société.
   Devant moi j'ai un grand arbre où sous les branches dénudées j'avais accroché les boules de graines. L'intimidation, je ne sais pas comment reconnaître le dominant, chaque espèce ne supportant pas la présence d'une autre et encore moins un congénère, alors qu'ils ont de la place pour manger tranquillement. Certainement qu'ils avaient  tous faim et pourtant malgré la disposition de la nourriture au lieu de manger, il allait poursuivre, l'outrecuidant qui osait s'aventurer sur l'arbre, même la minuscule, la gentille mésange ne supportait personne avant de se faire déloger par une autre espèce.
   C'est magnifique de voir de nombreux oiseaux de toutes les couleurs venir manger à quelques mètres devant vos yeux curieux et observateurs.
   Celui qui se faisait le moins bousculer était le rouge-gorge, il n'y avait que les merles et un superbe oiseau noir et blanc qui s'imposaient.
   Une fois que les plus gros ou les plus forts étaient rassasiés les autres venaient manger et je pense que tous ont été sauvé pendant les grands froids inhabituels chez nous.
   A bientôt

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 21:54

DSC01781   La météo n'était pas excellente sur toutes les chaines de télé et pourtant il faisait beau dans notre petite région, un beau soleil printanier, encore un peu frais.
   La météo  assez pessimiste annonçait  pour l'aprés midi, du vent et de la pluie. Malgré tout, devant le soleil engageant  je décidais de partir en promenade sur la plage de la pointe, marcher au bord de l'eau en regardant le sable mouillé.
   Arrivés sur la plage, le temps superbe qui nous avait  décidés à s'envoler de la maison, s'était soudain transformé en  un grand nuage gris bleu  qui venait de la mer, fermant tout l'horizon. 
  C'était la marée basse, la mer commençait à remonter, glissant sur de grandes surfaces à chaque vaguelette, avançant progressivement sans accoup. Le temps était subitement devenu  tout gris, le vent s'était levé, soufflant en rafale chargé de gouttes de pluie, annonciateur de grosse pluie.
   Je m'étais aventuré trop loin du départ et au retour, le vent  qui nous poussait dans le dos s'était retrouvé de face et il fallait affronter la force du vent, les coups cinglant de pluie froide et lourde. Le retour se fit au pas de charge, tête baissée, heureusement j'avais prévu un bonnet.
   Au diable la vue du déficiant mental, le bonnet enfoncé sur les oreilles et le cou, j'apréciais sa protection confortable, j'avais eu une riche idée de l'avoir emmené, je l'ai bien supporté sous la pluie,  ainsi protégé, j'eus vite fait de rejoindre le havre de la voiture.
   Les vagues commençaient à se former  et déjà quelques amateurs de planches, insensibles aux éléments calamiteux, chevauchaient gaillardement les écumes blanches soulevées par le souffle du vent et se jouaient du mauvais temps en zigzagant d'un bout à l'autre de la plage, à toute vitesse, sautant allégrement les farouches rouleaux. Ils avaient la liberté à bout de bras et en profitaient largement.
Les gravelots affairés sur le bord de l'eau, n'essayaient même pas de les observer trop occupés à détaler sur leurs petites pattes  fragiles et noires, pour éviter l'assaut de l'eau irrésistible.  
A bientôt DSC01782

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