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Bonjour,
Dans la région de Fouesnant, le Pardon de Kerbader est incontournable. Chaque année, cette manifestation perpétue la survivance de traditions qui me semblent
indispensables. J'ai en mémoire un dicton africain qui dit: si tu veux savoir où tu vas, cherche d'abord d'où tu viens. Quel bon sens! Quelle évidence!
Le Pardon de Kerbader ne manque pas de rappeler d'où nous venons, les moissons, le matériel, les danses, les jeux, les recettes, la tradition religieuse, les souvenirs.
La fête se déroule dans la bonne humeur dans toutes les animations et dans sa diversité tout le monde est ravi. Dans les rencontres tous y trouvent un
intérêt. Les vieux métiers sont représentés avec leur savoir faire et leur coutume, heureusement qu'il y a encore des personnes capables de prolonger une mémoire qui devient de plus en plus
ténue. 
Le présentateur des danses de Rodez nous expliquait l'origine
des danses et leurs costumes, les traditions ancestrales. Il rendait hommage aux bénévoles qui cherchaient à conserver les quelques restes de la vie d'antan. Il y a encore beaucoup à savoir, à
sauvegarder, à perpétuer.
Combien de personnes savent que la danse" la bourrée" est une danse grecque antique. Essayer de comparer ces deux danses, vous serez surpris.
A bientôt.
A proximité se trouve le manoir du Drennec, une belle maison en
pierre de 
taille qui
Dans le parc
bucolique se trouve un très vieux cyprès pratiquement mort, il serait en train de reverdir et dans ses branches dénudées et blanches comme des corps sans vie j'y ai trouvé une beauté
insoupçonnée, un équilibre insensé, une présence toute physique qui ressemblait à de l'amour, je me suis mis à aimer cet arbre fantomatique qui luttait contre la mort, qui résistait pour rester
en vie le plus longtemps possible.
Je prends beaucoup de photos de
ce qui m'intéresse et il est malheureusement impossible de tout insérer dans mes articles et je le déplore.
Ah! Le Pardon de la chapelle de
Kerbader! Incontournable! Tous les ans après le 15 août, la fête de Kerbader se déroule dans un lieu bucolique, au pied de sa chapelle restaurée par des mains bénévoles et depuis peu,
de son four à pains reconstruit.
Malgré le temps couvert, cette
année n'avait rien à envier aux autres années, la foule des grands jours était là, habitants des environs, touristes friands de nouveautés et d'autenthicité.
Je dirais pour ceux qui ne
connaissent pas le Pardon de Kerbader que c'est une fête paysanne comme celle des vieilles charrues à Carhaix au tout début, il y a une trentaine d'années.
Cette manifestation favorise,
donne à voir comment fonctionnaient les machines agricoles depuis le début du siècle, des machines toujours entretenues et performantes. Il suffit de regarder comment cela tourne, le battage des
blés, l'élévation des meules, le pressoir des pommes pour la fabrication du cidre. Les vieux métiers d'autrefois sont aussi à l'honneur, animés par des artisants passionnés et fiers
de montrer leurs oeuvres .
L'animateur est là pour
renseigner et motiver les spectateurs à venir encourager les participants avertis et habiles dans leurs démonstrations paysannes, ainsi que les concurents aux jeux d'adresse et de
force.
Les moissons mises à l'abri, les
hommes avaient hâtes de faire la fête et par la même occasion de se provoquer: c'est moi le plus fort, c'est moi le plus habile, d'où la diversité des jeux terminant les derniers efforts déployés
pendant des jours, aussi place à la fête, les chants, les danses, à la musique, aux rencontres, aux mariages.
L'organisation a été impécable,
on sent les équipes de bénévoles rodées aux exigences des spectateurs et de la sécurité. Tout est organisé pour se restaurer: les tentes, les stands, les chaises pour assister confortablement aux
danses accompagnées par les musiques celtiques et bretonnes.
des binious, des bombardes et des accordéons, jusqu'au feu d'artifice
final.
Aujourd'hui la journée avait commencé par un beau soleil dans un ciel bleu immaculé. la
météo annonçait pour demain de la pluie pendant plusieurs jours, aussi j'envisageais de prendre en photos les vitraux de l'église du Perguet, des vitraux réalisés par le Père Kim en Joong
dans les années 1980.
C'est vrai que la première fois
j'ai été surpris par la "modernité" des dessins, des traits, des taches, rien de figuratif dans les tracés. La vue des vitraux demande une certaine réflexion, une interrogation. Pourquoi
? Qu'est-ce que l'artiste a voulu représenter?
Maintenant que je suis moins
ignare sur les symboles représentés, je me sens libéré d'un intérêt, d'une curiosité qui ne me concerne plus. Le plus important pour moi n'est plus la déception de ne pas trouver des
vitraux figuratifs, plus ou moins faciles à comprendre mais bien la lumière, la transparence, le jeu flamboyant du soleil à travers les verres, l'assemblage des couleurs. Je pense que
l'intérieur de cette église qui devait être sombre s'en est trouvé transformé, apportant la vie, l'espoir, plutôt que le recueillement secret.
Hier je suis allé à une conférence
dans une vieille église restaurée depuis 1980 jusqu'en 1995. Cette conférence étaient présentée et commentée par deux étudiantes en histoire de l'art qui terminaient leurs licences.
